Notre passage à Vang Vieng ne mérite pas vraiment un article en soi. Même si cette petite ville offre un décor superbe et de jolies balades alentours, nous sommes venus ici pour profiter de l’ambiance festive de la ville et y fêter le nouvel an, avant de descendre vers le centre du pays. Pas de jolies balades en scooter pour cette fois-ci, mais quelques anecdotes à te raconter quand même.
Pont suspendu à Vang Vieng
Happy happy !
Happy shakes, happy pizzas, space cakes, free shots… Voilà ce que les menus des nombreux bars de la ville affichent. Ça donne la couleur ! Même si on n’a pas goûté à ces petites douceurs, on a quand même fait une tournée des bars pour fêter le passage à la nouvelle année, avec Joel et Tiia, un couple finlandais qu’on avait rencontré quelques heures avant au tubbing (je te raconte ça juste après). A chaque coin de rue, des feux d’artifice, tirés par les touristes, et des lanternes, flottant dans les airs, donnaient à la nuit une ambiance de St Sylvestre.
Et le tubbing alors, c’est quoi ce truc ?
Vang Vieng est tristement devenue célèbre par cette activité et ses excès. Le principe : tu descends la rivière sur une bouée, et tu t’arrêtes dans les bars qui sont installés sur la rive. C’est plutôt marrant, pas du tout local, mais ça peut donner lieu à des moments assez fun. Malheureusement, des accidents mortels ont eu lieu il y a quelques années (noyades, électrocutions à cause de l’excès d’alcool) et sous la pression des étrangers et des autorités locales, la plupart des bars ont fermé. Il en restait exactement deux lorsque nous l’avons fait. Autant dire que le tubbing n’en est plus à son heure de gloire et c’est beaucoup moins fun. En plus, le courant de la rivière n’étant pas très fort, on passe son temps à ramer avec les bras pour arriver au bout. On aura quand même passé un chouette moment avec Joel et Tiia, à refaire le monde autour d’une bière, entre deux épisodes de dérive en bouée, à s’accrocher parfois à un canoë de coréens pour ne plus à avoir à ramer, rigoler de les voir galérer (c’est pas gentil je sais, mais on s’est fait remonter les bretelles pas un Lao ne t’en fais pas), et finalement s’arrêter sur une terrasse en bambou pour goûter à un fruit étrange qu’une laotienne nous aura gentiment offert.
Le côté positif de la chose, c’est que la ville à retrouvé un peu de calme depuis que le tubbing s’est essoufflé. Même si elle reste LA ville festive du Laos, les gens viennent maintenant à Vang Vieng pour ce qu’elle a de mieux à offrir, ses jolies paysages, et ça c’est plutôt cool, car la ville retrouve un peu de charme et de sérénité.
On aura aimé s’y balader, traverser ses petits ponts suspendus, longer la rivière et ses rives pleines de vie, boire un verre dans un hamac, s’étonner devant les camions qui traversaient la rivière entre deux canoës, observer un Lao peindre son bateau qu’il avait très certainement construit lui-même, et essayer le coiffeur en Asie pour la première fois, une expérience drôle pour moi, peut être moins pour Bastien, mais le résultat aurait pu être pire aux vus des photos affichées dans le couloir rose qui faisait office de salon.
Chez le coiffeur !
Prochaine étape, Thakhek, pour des apéros improvisés, de jolies rencontres et une superbe boucle en scooter comme on aime !